Accompagnement

Présentation Formation Accomp Docs Ressources

Accompagnement

Dans le cadre du dispositif vous pouvez faire bénéficier votre classe d’une rencontre avec un·e professionnel·le du cinéma ou un·e intervenant·e spécialiste de l’analyse de l’image et du son. Ces interventions sont le plus souvent d’une durée de deux heures. Elles sont gratuites pour l’établissement et limitées à une par classe, dans la limite du budget dédié.

Afin d’optimiser l’organisation des interventions nous vous invitons à faire des choix communs aux classes concernées.
Le regroupement de plusieurs classes de faible effectif pourra être envisagé par la suite en concertation avec la coordination.
Sur le formulaire d’inscription il vous sera demandé un 2e choix afin de pouvoir établir un planning des interventions le plus cohérent possible sur l’ensemble du territoire régional en limitant les frais de déplacement et permettre ainsi de répondre à un plus grand nombre de demandes.
De même, les intervenant·e·s ayant d’autres activités professionnelles qui contraignent leur disponibilité ce 2e choix nous offrira plus de souplesse pour répondre à vos attentes.

Enregistrez vos demandes d’interventions en classe sur ce formulaire
avant le 22 octobre 2023

Une journée cinéma/banalisée

Créer une journée événement et permettre aux élèves de vivre une expérience immersive de spectateur, par la projection de deux films du programme régional dans votre cinéma partenaire.

Cette nouvelle façon de présenter les œuvres vise à mettre en lumière des thématiques communes et à susciter le débat avec les élèves. Elle permet également de limiter les modifications d’emploi du temps au cours de l’année et de créer un temps fort de l’EAC dans votre établissement.

Assurez-vous que votre cinéma partenaire accepte d’accueillir cette journée cinéma/banalisée et identifiez avec lui des dates de projection compatibles avec vos emplois du temps et la disponibilité du cinéma. Les dates doivent être définies et transmises à la coordination avant les vacances de la Toussaint.

L’animation de ces journées peut être assurée par les professeur·e·s ou bien, si vous le souhaitez, par un·e intervenant·e pris·e en charge par la coordination.

Mode d’emploi d’une journée cinéma/banalisée

CAS n° 1 : vous animez vous-même la journée cinéma/banalisée :
Contactez la coordination pour l’informer des dates fixées avec le cinéma, des films choisis et éventuellement de la thématique retenue, pour information (voir les propositions ci-dessous).

CAS n° 2 : vous souhaitez la présence d’un·e intervenant·e (pris·e en charge par la coordination pour un minimum de 100 élèves) :
Contactez la coordination pour l’informer des films choisis, de la thématique retenue et des dates possibles vues avec le cinéma.
Vous serez mis·e en contact avec un·e intervenant·e avec qui vous préciserez la date retenue.

Déroulé type d’une journée cinéma/banalisée en présence d’un·e intervenant·e :

Chaque séance fera l’objet d’une présentation de la thématique et du film – environ 10 min
Chaque projection sera suivie d’un échange avec les élèves – environ 30 à 45 minutes
Il est donc nécessaire de compter pour chaque séance, la durée du film + 45 min à 1 heure de temps de présentation et d’échange·s.
Veillez à disposer de 1 ou 2 micros dans la salle
L’accueil et le déjeuner de l’intervenant·e sont à la charge du lycée.

Thématiques proposées et déroulé des journées :
(les durées indiquent le temps minimal nécessaire à la bonne conduite du projet en salle de cinéma. Elle ne tiennent pas compte du temps nécessaire au déplacement des élèves)

1. Parcours initiatiques
Deux films dont les héros sont contraints de quitter l’enfance pour tracer leur chemin vers l’autonomie.
Matin : La Nuit du chasseur (1h33) – durée de la matinée : env. 2h30
Après-midi : La Traversée (1h24) – durée de l’après-midi : env. 2h25

2. Vrais coupables et faux-semblants
Flic ripoux et faux pasteur : deux figures d’imposteurs qui manipulent les foules avec leurs mensonges.
Matin : La Nuit du chasseur (1h33) – durée de la matinée : env. 2h30
Après-midi : En liberté ! (1h48) – durée de l’après-midi : env. 2h45

3. Mises en récit du réel
Deux approches du réel : un documentaire à l’écriture originale et une fiction aux allures de documentaire
Matin : High School (1h15) – durée de la matinée : env. 2h15
Après-midi : Taxi Téhéran (1h26) – durée de l’après-midi : env. 2h25

4. La représentation des genres
1968-2018 : interroger la place et le statut des femmes et des hommes à un demi-siècle d’intervalle
Matin : High School (1h15) – durée de la matinée : env. 2h15
Après-midi : En liberté ! (1h48) – durée de la matinée : env. 2h45

Enregistrez une demande de journée cinéma/banalisée sur ce formulaire
avant le 22 octobre 2022

Ateliers cinéma d’animation

Par Violaine Pasquet – réalisatrice de films d’animation
Durée des ateliers : 2h ou 3h
Ces séances nécessitent l’installation d’un minimum de matériel fourni par l’intervenant (plateau de de tournage, lumière, ordinateur portable) prévoir une 40 min de mise en place.

L’animation est une façon singulière de faire du cinéma  puisque c’est l’animateur qui met en mouvement un objet, une forme un dessin image par image. Cette année je propose 2 ateliers : le premier est focus sur la discipline de l’animation en stop motion et le deuxième sera en lien avec le film « La traversée » et la technique de la peinture animée. 

Atelier #1 – Animation Stop Motion
Avec vos élèves, je vous propose d’installer un plateau de tournage en volume (appareil photo, lumière et marionnettes).
L’atelier propose de comprendre le processus technique et magique de l’animation : image photographiée au rythme de 24 image/s, qui permet le mouvement d’un objet. L’animation est avant tout une histoire de timing, d’accélération, de ralenti, d’anticipation.

Déroulé de l’atelier :
•Introduction au cinéma d’animation : Comment donner l’illusion d’un mouvement
•Extraits de film.
•Les fondamentaux de l’animation : lois physiques, timing (relation espace/temps),
• Mise en pratique

Atelier #2 – Animation peinture animée
En lien avec le film « La traversée » de Florence Miailhe, je souhaite faire découvrir des films d’auteurs singuliers qui utilisent l’animation artisanale avec un banc titre (tournage image par image à plat comme le dessin animée).
Cette proposition s’accompagne d’un atelier peinture animée avec banc titre. La classe travaillera par petit groupe en utilisant de la peinture à l’huile comme le pratique Florence Miailhe. Une découverte de technique hors du commun et peu utilisée, pourtant tellement intuitive et créative.
L’atelier sera proposé dans le but qu’un maximum d’élèves puissent expérimenter la sensation de l’animation en peinture.

Atelier cinéma d’animation : la peinture animée

Par Alice Ribault – Association De fil en images
Durée d’atelier : 2h ou 3h
Prévoir 1h de temps d’installation et 1h de rangement.

Pour comprendre au mieux le travail réalisé pour le film La Traversée de Florence Miailhe, Alice Ribault vous propose une activité de peinture animée qui est une des nombreuses techniques du cinéma d’animation (ou image par image). Cette activité permettra d’expérimenter cette technique avec vos élèves, en créant un tableau mouvant qui se pratique sur feuille blanche ou sur plaque de verre. Le studio De Fil en Images, s’occupe d’apporter dans vos classes l’intégralité du matériel de tournage et d’arts-plastiques pour être au plus proche des conditions de tournage réel.
Vous pouvez découvrir le résultat de cette technique sur la page Youtube du studio

L’animation au service de l’indicible

Par Ananda Safo – scénariste et réalisatrice
Durée d’atelier : 2h

L’animation part peu à peu à la conquête d’un nouveau public, qu’il soit adolescent ou adulte, et reste toujours aussi fidèle à l’enfance.
Cela s’explique sans doute par l’éventail des représentations possibles qu’offre cet art, surpassant souvent la réalité.
L’animation est au service de ce que l’on voit et, dans une richesse foisonnante, matérialise aussi ce que l’on ne voit pas.

Dans cet atelier proposé par Ananda Safo, réalisatrice qui s’oriente de plus en plus vers l’animation, les élèves survoleront tout d’abord la richesse des propositions graphiques et singulières autour de courts extraits de films.
Puis ils exploreront la mise en images d’une émotion, intime et personnelle, par l’oralisation d’une idée et la création d’un court story-board.

Initiation à la réalisation : Vivre ensemble au lycée

Par Caroline von Gimenez – réalisatrice
Durée d’atelier : 2h,ou 3h

Aujourd’hui il est devenu presque banal de filmer ou de prendre des photos car quasiment tous les adolescents sont équipés de téléphones portables.
Confrontés aux images en permanence, je me suis rendue compte que beaucoup de jeunes avaient intégré les questions de montage et de plans de façon tout à fait intuitive.
Ma présence permet de mettre des mots sur ce qu’ils font afin de souligner leurs intentions lorsqu’ils recherchent à traduire une émotion par l’image.

Les élèves sont répartis en petits groupes (de 4 à 8) et sont amenés à développer de façon sensible et personnelle un sujet lié à la notion du vivre ensemble. Cela leur permet d’aborder de manière très libre (et cinématographique) des sujets qui leur tiennent à cœur en fonction de ce qu’ils observent dans l’enceinte du lycée.
Les films sont réalisés et montés avec le matériel dont ils disposent (smartphones).

Il me semble pertinent d’amener les élèves à un travail exigeant à partir de l’observation de leurs problématiques dans le microcosme du lycée, l’idée étant de faire naître une parole à travers un geste créatif et mobilisateur. Pour cette raison, il est nécessaire d’échanger avant le tournage avec les différents groupes sur les sujets choisis : cela permet de canaliser les élèves afin d’aborder le tournage avec méthode (répartition des tâches, valorisation des idées, pièges à éviter, etc).

Dans cet atelier, les sujets abordés peuvent être très larges : il peut s’agir d’une réflexion sur la dépendance aux réseaux sociaux comme au harcèlement et aux addictions sous toutes leurs formes (harcèlement numérique, racisme, racket, homophobie, grossophobie…), d’un questionnement sur le genre, sur le rapport à la nourriture… Il peut tout aussi bien s’agir d’une réflexion sur la fraternité, la sororité ou l’adelphité.

Les élèves qui le souhaitent sont amenés à valoriser leurs pratiques dans le cadre de l’atelier, que ces pratiques soient personnelles ou liées à leur apprentissage.

Suite aux expériences de l’année précédente, il est apparu plus adapté (tant pour les élèves que pour mes interventions ) de bloquer une matinée ou un après midi. Dans ce cas de figure il est possible de réunir 2 classes.

[Retours sur l’atelier par les élèves du lycée Les Ardilliers à Saumur]

Atelier Plan Séquence : le plan « roi » du cinéma

Par Céline Thiou – réalisatrice, comédienne et metteuse en scène de théâtre
Durée d’atelier : 2h ou 3h

Qu’est-ce qu’un plan séquence ?
Que raconte-t-il du cinéma en tant qu’art réaliste ?
Dans quoi embarque-t-il le spectateur et la spectatrice ?

En cherchant à saisir le réel sans le découper en morceaux, en adoptant le rythme des personnages et des évènements, le plan séquence s’est imposé comme le plan « Vérité » du cinéma.
Après avoir visionné quelques plans séquence célèbres de l’histoire du cinéma, nous éprouverons « en vrai » son intensité en réalisant ensemble une petite fiction en plan séquence.
Nous ferons du cinéma avec ce que nous avons sous la main : les téléphones portables comme caméras, le lycée pour décor et les lycéen·ne·s comme acteur·rice·s et technicien·ne·s. Un travail collectif qui nécessite que tout le monde soit bon en même temps !

Atelier tournage : « D’après une histoire vraie… » du réel à la fiction

Par Céline Thiou – réalisatrice, comédienne et metteuse en scène de théâtre
Durée d’atelier : 2h ou 3h

On rencontre souvent ces cartons au début ou à la fin des films :
« D’après une histoire vraie » ou « Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.»

Mais alors, c’est vrai ou faux toutes ces histoires ?
Qu’est-ce que ces cartons disent du cinéma en tant qu’art réaliste ?

En abordant les notions de réel, de réalisme, de vérité et de vraisemblance, nous essaierons de démêler le vrai du faux et de comprendre comment le réel se raconte dans les histoires de cinéma.

Pour expérimenter « en vrai », nous mettrons en scène un petit bout de réel que les jeunes lycéen.ne.s filmeront avec leur téléphone portable. En intégrant quelques contraintes formelles de filmage, il leur faudra surtout trouver un point de vue (sur ce bout de réel). Cet essai filmé commencera par le fameux carton « d’après une histoire vraie ».

Documentaire – Documenteur

Par Ananda Safo – scénariste et réalisatrice
Durée d’atelier : 2h

Comment une voix off oriente-t-elle la compréhension d’une image et comment influe-t-elle sur l’avis du spectateur ?
Ananda Safo, scénariste et réalisatrice, propose un atelier autour de cette question.
Dans notre monde, il est nécessaire de développer son esprit critique, de ne pas tout prendre comme argent comptant et de vérifier les informations qui nous sont transmises via les médias et les réseaux sociaux.

Pour cela, rien ne vaut une mise en pratique.
Suivant un dispositif simple, cet atelier sera divisé en plusieurs étapes.
À partir d’images documentaires imposées, les élèves devront imaginer et confronter leurs idées avant d’écrire une voix off.
Elle sera ensuite enregistrée puis montée sur les images afin d’être projetée en classe.

Une façon simple et concrète de mesurer l’impact des images et l’influence des informations qui nous sont imposées.

Lumière et cadre de cinéma

Par Julien Bossé – réalisateur, chef opérateur et cadreur, diplômé de La Fémis – dpt. Image sous la direction de Bruno Nuytten.
Durée d’atelier : 2h

Filmer, c’est éclairer et mettre en cadre.
L’image de cinéma se partage entre le cadre et la lumière. Deux métiers qui, selon, les cultures, les désirs, les contraintes, restent distincts mais complices, ou bien, souvent dans le cinéma français, qui sont opérés par une seule personne, le chef opérateur.
Cet atelier abordera les métiers de l’image de cinéma. Une collaboration vitale avec le réalisateur, qui apporte du sens, de la précision, des ambiguïtés, des intrigues au récit en décidant de ce que l’on filme, ou pas, de ce qu’on éclaire ou pas, et comment. Montrer ou suggérer, insister ou prendre de la distance. Chaque image fait sens. Il ne s’agit pas juste de rendre visible une histoire, mais donner du sens, de l’émotion, créer des ambiances, participer aux ressorts comiques ou dramatiques ,…

Le son au cinéma

Par Jean-Yves Pouyat – chef opérateur son, diplômé de l’ENS Louis Lumière.
Durée d’atelier : 2h

L’objectif de cette intervention est d’ouvrir une fenêtre sur les coulisses de la fabrication d’une bande-son et de faire réaliser aux élèves qu’une expérience filmique est avant tout une expérience perceptive, ni uniquement visuelle, ni uniquement sonore, mais plus complexe, l’alliance des perceptions sonore et visuelle, l’audio-vision. En s’appuyant sur l’exemple du cinéma d’animation et du film La Traversée.

Dans un premier temps, nous verrons les grandes étapes de la fabrication d’une bande-son: et plus particulièrement l’étape de post-production, montage-son et mixage. En passant en revue les problématiques et les grands principes des métiers et des outils nécessaires à chacune de ces étapes. Il sera donné aux spectateurs-auditeurs quelques éléments de vocabulaire qui les aideront à catégoriser et hiérarchiser les sons constitutifs d’une bande-son. Nous verrons comment les différentes grandes familles de sons participent et influent sur la narration et la perception globale du film à travers de nombreux extraits ou de projets de mixage.

Dans une deuxième partie, nous élaborerons tous ensemble la bande sonore d’un court extrait du film «La Traversée» film d’animation sélectionné cette année, à partir d’un TP préparé en amont.

J’apporterai le matériel-son nécessaire pour les démonstrations et le TP, à savoir ordinateur portable, carte-son, logiciel de montage-son, et enceintes. La salle de classe pour l’intervention devra être équipée d’un vidéo-projecteur accessible en HDMI ou VGA.


Par Raphaël Bigaud – chef opérateur son.
Durée d’atelier : 2h

Un film c’est 50% d’image et 50% de son. Malgré son omniprésence au cinéma, la bande son reste mystérieuse et insaisissable. Elle est composée de différents éléments qui viennent s’assembler en harmonie avec l’image. Sa réalisation se déroule en parallèle du travail sur l’image. Elle est complexe et regorge de possibilités mêlant plusieurs techniques et disciplines artistiques. Prenons donc le temps de nous y intéresser et de comprendre ses enjeux.

Je propose, au cours de cette séance, d’accompagner le groupe dans la découverte des différentes étapes de la réalisation de la bande son d’un film d’animation.
Pour démarrer on analysera un extrait de film pour déterminer les différentes catégories de son qui composent sa bande son : Dialogues, voix off, musique, ambiances, effets, bruitages
La séance s’articulera ensuite autour de la reconstitution par les participants de la bande son d’un extrait : sélection d’ambiance, effets, musique, enregistrement de voix et bruitages. En cohérence avec le dispositif, on utilisera des extraits de La Traversée que le groupe aura préalablement visionné.

Pratique :
La séance nécessite l’installation d’un minimum de matériel fourni par l’intervenant (vidéo projecteur, enceintes, ordinateur portable, micros, et accessoires pour le bruitage) prévoir une demi heure de mise en place.

Le montage images et sons, véritable temps d’écriture dans la production d’un film

Par Cécile Guillard-Jubeau – Cheffe monteuse et enseignante à l’UCO d’Angers
Durée d’atelier : 2h

Le montage, quelle histoire ! Montage narratif, expressif, alterné, parallèle : en s’appuyant sur des extraits de films, nous étudierons les différents concepts qui se sont développés, opposés ou mélangés au cours de l’histoire du cinéma.

Quel sens le montage donne-t-il au film ? Les divers fragments d’un film sont agencés dans un ordre précis, selon un certain rythme afin de les mettre en valeur, de créer du sens, de l’esthétique et une histoire.

Montage des images, et des sons ? Lors du montage, on détermine la complémentarité de la bande son et des images, de la cohérence de l’espace sonore du film. L’analyse d’extraits de films suscitera un questionnement sur le traitement du son pendant le montage. NB : Le monteur travaille à partir des images et des sons que constituent les rushes et à partir du scénario ou du projet écrit par le réalisateur. Le montage est le résultat d’un dialogue, d’une confrontation qui s’effectue étape par étape entre le réalisateur et le chef monteur autour du film.

Initiation au scénario : du concept au synopsis.

Par Garance Hamon, intervenante cinéma et scénariste
Durée d’atelier : 2h ou 3h
(Classe de 16 personnes maximum ou prévoir deux séances.)

Souvent, un film part d’un concept simple et de personnages bien identifiés. Il s’agit ensuite pour les scénaristes, de dérouler le fil de l’histoire. Mais comment s’y prend-t-on pour créer ce concept de base et des personnages forts ?

Sur deux heures, l’atelier va permettre de découvrir ce qu’est le scénario tout en développant un concept de film ou de série original. Dans un premier temps avec toute la classe, les élèves échangent avec l’intervenante pour approfondir la question du concept, du dispositif et des personnages grâce à l’analyse d’exemples sélectionnés et de ceux du dispositif. De quoi parle le film et comment le montrer à l’écran ? Qui sont les personnages pour incarner cette histoire ? Comment peut-on en faire un résumé en une phrase ?

Le second temps est consacré à mettre en mot son propre récit pour aboutir à un synopsis d’une page. Pour cela, l’intervenante propose – par tirage au sort ou à la volée – à des groupes de 4 élèves de choisir des contraintes créatives pour créer leur projet en lien avec les films du dispositif comme par exemple : un film où l’école tient une place importante (High School), une histoire le temps d’un déplacement (Taxi Téhéran), un dispositif audiovisuel privilégié comme le champ contre champ, la voix off (La Traversée), un lieu unique, etc. Le genre en revanche est libre. Pour commencer, les personnages qui incarnent le récit sont à étudier plus précisément. Qui sont-ils, que font-ils, pourquoi agissent-ils ainsi, quelles sont leurs motivations conscientes et inconscientes ? Quel est leur univers ? Nous regarderons tout au long de l’écriture, ce point particulier pour affiner la structure de la narration. Vocabulaire de scénario, valeur de plans, développement psychologique des personnages, caractérisation, failles et objectifs… sont abordés pendant ces différentes phases. Construire un personnage principal, une intrigue structurée pour aboutir à une histoire cohérente sont le fil rouge de ce second temps qui s’achève par une lecture des synopsis de chaque groupe.

Possibilité sur une séance de 3 heures et pour les plus avancés, d’écrire une scène, d’effectuer des recherches de moodboard ou de casting possible. L’argumentation à l’oral servira à affirmer ces choix. Les projets seront lus en grand groupe afin d’observer la multiplicité des univers.

Comment parler d’un film ? Enregistrement d’un podcast

Par Margot Grenier, chroniqueuse radio et intervenante cinéma
Durée d’atelier : 2h ou 3h

En s’appuyant sur un film du programme Lycéens et apprentis au cinéma, vu idéalement quelques jours avant l’atelier, l’objectif de cette intervention de 2h est d’amener les élèves à évoquer à l’oral, de façon claire et argumentée, une œuvre de cinéma.

Nous commencerons par une discussion en classe entière autour du film pour dégager ses caractéristiques et thématiques principales et revenir sur la mise en scène de quelques séquences. Puis les élèves seront répartis par petits groupes pour préparer leurs chroniques collectives. Il s’agira pour eux d’articuler leur propos pour transmettre les informations fondamentales sur l’œuvre, évoquer quelques-uns de ses points forts et donner leur avis. A l’issue de ce temps d’écriture, chaque groupe enregistrera sa chronique et l’intervention se clôt par l’écoute de certains enregistrements, en fonction du temps restant.

Une version sur 3h permettra d’approfondir le travail d’écriture et d’obtenir un travail plus abouti.Quelques jours après l’intervention, les chroniques nettoyées et habillées d’extraits sonores du film seront envoyées au professeur pour une ré-écoute en classe.

La mise en scène du corps

Par Margot Grenier, chroniqueuse radio et intervenante cinéma
Durée d’atelier : 2h

Comment filmer un dialogue ou une émotion ? Quelle place donner aux comédien·ne·s dans l’image et comment accompagner leur jeu ? Bien qu’essentiel dans l’incarnation d’un film, le travail des acteurs et actrices est souvent difficile à appréhender pour les spectateurs. Pourtant, c’est par leur voix, leur gestuelle, leur démarche ou tout simplement leur présence qu’ils et elles font exister un personnage à l’écran et nous transmettent des émotions. La démarche de réalisation consiste à capter cette énergie.
A partir d’échanges sur des cas concrets en classe entière et d’exercices de pratique en petits groupes avec les téléphones portables des élèves. L’objectif de cette intervention est d’interroger la mise en scène du corps au cinéma.

Cet atelier peut être réalisé en lien direct avec un film du dispositif ou de façon plus indépendante, en fonction du planning de projection.

Enregistrez vos demandes d’interventions en classe sur ce formulaire
avant le 22 octobre 2022

Articles récents